La capoeira angola est une danse de combat rituelle, rythmée au son du berimbau et des autres percussions. Elle puise ses racines dans l'ancien royaume Kongo (Gabon, Congo, République Démocratique du Congo, Cabinda et Angola). Son histoire remonte au XVIème siècle lorsque les esclaves Kongos furent déportés au Brésil. On les appelle : Angolas, Congos, Cabindas, Benguelas, au XVIIème siècle ils forment la majorité des esclaves au Brésil. Le royaume Kongo a casiment été dépeuplé et a été détruit avec la traite négrière.

Les kongos du Brésil s'illustrent dans tous les mouvements de lutte pour la liberté des noirs, à l'instar de Zumbi, roi du Quilombo de Palmares (communauté indépendante de noirs au Brésil). Ils s'associent aux amérindiens comme le confirme l'expression "caboclo de Aruanda", indien de Luanda (capitale de l'Angola). D'ailleurs, selon une thèse, le terme capoeira viendrait de l'indien "ile à l'herbe coupée" désignant l'espace où les Kongos du Brésil s'exerçaient au Ngolo (énergie en Kikongo).

 


C'est dans la ville de Salvador que Besouro Manganga continue la lutte, celèbre pour ses confrontations victorieuses face à la police. Puis Mestre Pastinha rencontre un Maitre angolais appelé Benedito ou "l'Africain" qui lui enseigne la capoeira. Il fonde alors la première école de capoeira angola au Brésil : Centro Esportivo de Capoeira Angola (CECA).

La capoeira angola tout en restant liée à l'histoire du Brésil fait partie du contexte culturel Kongo dans les Amériques, comme ses cousines : Ladja ou Danmyé en Martinique, Mani à Cuba etc ...